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Le blog de Pierre Lalanne

25 octobre 2015

Eth saunei...

L'un des trésors...

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17 octobre 2015

Eh bonjour à toi l'artiste...

A quelques heures du coup d'envoi...pour le plaisir.

16 octobre 2015

Black is black...

miroir_rugby_7Selon la légende...ils portent le deuil de leurs adversaires...

miroir_rugby_8Demain à 21 heures au Millénium de Cardiff :

1/4 de finale de la coupe du monde de rugby 2015

FRANCE  -  NOUVELLE ZELANDE

 

 
tournée 1961 en Nouvelle Zélande
(ouverture de BRISCOË : François MONCLA et Pierre ALBALADEJO en défense)

tournée 1961 en Nouvelle Zélande
(Pierre LACROIX avant le 1er test match)

15 octobre 2015

Ce n'est pas parce que...

Ses prestations lors de la première partie de la coupe du monde firent l'objet de tous les commentaires.
Les plus avisés louèrent sa technique, sa vista, son efficacité et sa science du jeu.
D'autres répandirent leur aigreur sur les ondes et la toile : Dan CARTER plus dans le coup, vieillissant, dans la difficulté désormais d'influer sur une rencontre...
Ceux-là, d'anciennes gloires reconverties en speakers de service, auront digressé à satiété sur les évolutions de l'un des atouts majeurs de la meilleure équipe du monde.
La phase éliminatoire de la compétition devrait atténuer, sinon réduire la subjectivité de quelques postures!
Reposant, vraisemblablement, sur la frustration de ne plus être...ou de ne pas avoir été!
Mais, que l'artiste ne s'endorme pas sur ses lauriers, la concurrence pointe son petit nez...

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16-septembre 2015

10-mai 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

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14-septembre 2015

 

1 septembre 2015

Une journée particulière...

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Une journée pas comme les autres à quelques encablures des hauteurs.
Déjà 6 heures 39...
Un fond de bibi en souffrance, trois bougies sur un support de fortune,
C'est la fête à la Belette...

 

 

 

 

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  7 heures 10...

Un sourire pour l'objectif avant le grand départ pour la journée de toutes les découvertes :

* la maternelle pour la Belette,

* Gaby au cours préparatoire (chez les grands...)

Mais, qui a eu cette idée folle?

 

 

 

 

 

 

 

 


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D'un pas léger...Choco veillera sur la jolie maison, ses petits et grands trésors...

Dans son abstraction, l'image ci-contre illustrera dans les mémoires d'autres rentrées, en leur temps bien lointain désormais.
Une histoire, un manuel :
"le tour de la France par deux enfants".
Devenus orphelins, André et Julien Volden partent à la recherche de leur famille à travers les provinces françaises.
Le récit de leur périple favorisera l'apprentissage de la lecture, de la morale et de la connaissance de la France à d'innombrables générations de petits écoliers.
On ne pratiquait pas alors la méthode globale!
D'un pas léger vers une grande, longue et belle année scolaire remplie de travail, de jeux, de dessimés, de petits copains...et de petits bonhommes verts!

sept-2015

 

15 heures 57...

Une première journée sans problème particulier...si ne se précisaient déjà quelques contraintes!

Pour l'instant, toutes affaires cessantes, retour à la priorité du jour, juste effleurée aux premières heures...

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6 juillet 2015

OXI...

Source: Flickr

Soutien au peuple grec qui, dans la dignité et la démocratie, s'est élevé contre l'oppression financière et sociale.

Quel plaisir, hier, tout au long de la soirée, de contempler les masques des perroquets et autres éditorialistes du petit écran.

Et de quelques prêchi-prêcha de la droite...

Que la gauche -hormis les commentaires compassés de plusieurs éminences socialistes- se garde de trop d'enthousiasme. Le résultat du référendum grec ne suppose pas de récupération.

Que ce bel exemple d'un peuple interpelle "ces princes qui nous gouvernent". Et les rende un peu plus courageux...

5 juillet 2015

Bonjour tristesse...

librairie aspe

La librairie d'Aspe a vécu.

Triste nouvelle pour le village, le vallon, pour la vallée dans son ensemble.

Situation de non retour? Qui augurerait aujourd'hui...

Au stade des conjectures, il serait hasardeux de cibler la responsabilité de tel ou tel.

La responsabilité est d'abord collective. Chacun est concerné : des belles âmes aux fatalistes.
Et, par extension, à celles et ceux indifférents à la disparition d'une activité -une de plus- et/ou qui n'auront jamais fréquenté la librairie...ou si rarement!

Que de commentaires en la circonstance!
Quelle imagination sur la place et dans les espaces ; abondante, fertile...parfois excessive!
Que n'emploie-t-on cette richesse à la recherche d'une solution durable?

Quel dommage, le cas échéant, pour la diffusion et la circulation des idées, l'information et la culture en général si ne se dessinait la moindre alternative!!!

17 mai 2012

Un peu par magie...

écobuageCourt intermède au coeur de la belle vallée.
Quelques heures...
L'occasion heureuse de pointer le nez après quelque absence!
Vérifier l'ordonnancement des choses.
Observer...comme à la première fois, un environnement, augurer une atmosphère.
Se surprendre de découvertes nouvelles, la saison les favorise.
S'ébaubir de soliloquer, mais qui s'étonnerait véritablement de quelque emphase dans l'appréciation d'un promeneur solitaire tout à sa contemplation!
Relèvera-t-on, au moins chez lui, la propension à aimer et à le faire savoir?
La sarabande des sentiments : envers les choses, envers les êtres...
Envers...
Dans son errance, justement, déraisonnerait-il en extériorisant le retour à la vie de la chaîne environnante? Après de longues semaines d'hibernation, où la seule parure agréable au regard ne releva que d'une pellicule immaculée.
Dame nature se montre toujours à la hauteur de sa réputation.

Le phénomène ne saurait toutefois se vérifier dans le temps sans la contribution de l'homme. A sa manière, ses moyens, guidé parfois par quelques intérêts...
Les montagnes...la montagne!
Dépouillée à la sortie de l'hiver, abandonnée dans ses hauteurs tout au long d'une interminable période...Sans vie apparente, sans âme?
Avant un réveil brutal!
Alors qu'elle aspirait probablement à quelque attention, voilà la belle endormie de nouveau considérée, parcourue, soumise sans ménagements à un éprouvant toilettage. eric-burs1
Le rite est immuable.
Une fois l'an, aux toutes premières semaines de la nouvelle année, une, plusieurs équipes, se mobilisent pour faire un sort à la végétation sauvage impropre à la pâture des troupeaux et attentatoire à la sécurité des biens et des personnes.
En toute légalité...en référence à la règlementation administrative en vigueur et au calendrié fixé par le représentant de l'état.
Voici désormais bien révolu le temps des feux sauvages et incontrôlables dont la dangérosité et les conséquences effleuraient peu la responsabilité des  auteurs.
L'écobuage, en règle générale, intervient grâce à la bonne volonté, au savoir faire et au bénévolat des populations.
Importe-t-il alors, au village des "moussets" de souligner l'implication de beaucoup de figures connues et appréciées...les brothers, par exemple, notamment le zingueur, personnalité forte, mais combien attachante, disponible comme jamais lorsqu'il s'agit de l'oeuvre collective...
Comme ici, aviver et surveiller les flammes...
Un long serpent lumineux plus tard dans la nuit...la prémonition d'un reverdissement harmonieux des sommets. 

16 mai 2012

Ovoinicola...

11 mai 2012 photo 870L'hérédité sans doute...

Au joli mois de mai du printemps 1981, la maman du bonhomme s'époumonnait dans les méandres du centre commercial de la Morlette ou sur l'esplanade du parc Palmer!
"On a gagné..."
Mais, d'où retirait-elle l'antienne!
S'en souvient-elle aujourd'hui?

Toujours au mois de mai, au joli mois de mai, mais bien plus tard, beaucoup plus tard...le bonhomme accommode à sa façon le résultat du second tour de l'élection présidentielle...
"Ovoinicola..."
Mais d'où lui vient l'onomatopée?

Si, de l'époque de la venue de l'union de la gauche au pouvoir ne subsiste dans l'entourage nulle archive audiovisuelle et c'est bien dommage, en revanche veille-t-on aujourd'hui à la postérité.

15 mai 2012

Jacques a dit...

Cette journée particulière du mois de mai se referme.
Aux commentateurs, aux détracteurs, aux thuriféraires d'en apprécier désormais la dimension.
Plus tard viendra le temps des historiens!
Indéniablement, les cérémonies d'investiture du nouveau président de la république relèvent de l'histoire.
"Celle qui est faite, celle qui reste à faire..." prophétisait François Mitterrand à la tribune d'un meeting inoubliable, à Rennes, lors de la campagne de l'élection présidentielle de 1988.

François Hollande, investi en milieu de matinée à la fonction suprême de la république, a fait l'objet, ces derniers mois, de qualificatifs indignes du débat démocratique.
Qu'ils vinrent de ses adversaires à l'élection présidentielle, parfois de son principal adversaire...
Qu'ils vinrent de représentants du camp conservateur...
Ou de quelques personnalités de sa propre famille politique...
Voilà François Hollande en charge pour cinq années du destin et de la cohésion du pays.
Au terme de cinq années de mandat, conviendra-t-il d'en retirer objectivement les conclusions qui en découlent.
Chacun sera à ce moment-là concerné et comptable.

Cinq ans, c'est long!
Dans l'attente et quand bien même, ici ou ailleurs, de temps à autre, appréciera-t-on la concrétisation ou non dans les actes de bon nombre d'engagements, importe-t-il de faire référence à un texte récent de Jacques Attali consacré à la personnalité, aux capacités et aux talents du nouveau président de la république.
Publié ces jours derniers par un hebomadaire de référence, ce texte a été retranscrit par un internaute ami, loin là-bas au coeur d'une plateforme texane, avant sa transmission à la diligence d'une bien prénommée...
L'hommage pourra être remarqué...
Tout comme la préoccupation -cela étonnera-t-il- de l'auteur d'apparaître à son avantage...

LA PREUVE PAR L'EUROPE...
La réussite du président François Hollande et une plus grande justice sociale passent par la relance de l'Union...

Quel destin!
Voilà que ce jeune homme, qui débarqua dans mon bureau en octobre 1980, avec sa compagne Ségolène Royal, et me proposa ses services pour travailler à la campagne de François Mitterrand, à n'importe quelle fonction, devient président de la République...

Son arrivée d'alors, dans les circonstances du moment, était très révélatrice de sa nature d'aujourd'hui.
Soucieux de se rendre utile, ni obséquieux ni distant, en rien opportuniste: aucun jeune énarque de ce niveau ne rejoignait les rangs dégarnis des soutiens du premier secrétaire du Parti socialiste de l'époque. Il venait, en effet, offrir ses services à un candidat improbable, battu déjà deux fois à l'élection présidentielle, ministre trente-cinq ans plus tôt, à un moment où tous les sondages donnaient le président sortant vainqueur et où tous les analystes considéraient comme acquis que son challenger socialiste serait Michel Rocard, chouchou des médias et des technocrates (étrange parallèle avec la situation d'aujourd'hui).

Dire que, quand je l'ai engagé dans notre aventure, j'aurais pronostiqué cette victoire de 2012 serait mentir.
En particulier, François Hollande me paraissait trop porté à l'autodérision pour engager sa vie dans cette longue quête.
J'ai pourtant immédiatement remarqué son intelligence, sa compétence, sa gentillesse, son humour, sa distance à l'égard de lui-même. Nos conversations furent tout de suite fondées sur des concours d'autodérision, dont ni lui ni moi n'étions dupes.
Il fut un excellent collaborateur du candidat puis, après la victoire, l'un des meilleurs collaborateurs du président, quand il accepta ma proposition et me suivit à l'Elysée.

Etonnant jeune homme, dont la compétence, le calme, le refus de participer aux intrigues, la transparence tranchaient déjà avec les manigances des conseillers et des ministres.
Ce qui m'intrigua et me toucha sans doute le plus fut une formidable curiosité, une infinie volonté d'apprendre, un étonnement joyeux, jubilatoire même, devant ce que la vie pouvait apporter si l'on se donnait la peine d'aller le chercher; une curiosité à l'égard des gens si forte qu'elle fut longtemps la seule qui comptait.
Même les voyages l'intéressaient peu: pour lui, entrer dans le monde intérieur des autres valait toutes les expéditions touristiques.

Il fut mêlé, à partir de mai 1981, à la préparation des nationalisations, des réformes fiscales, du suivi de la conjoncture économique, aux négociations syndicales. Il fut associé à la préparation des grands sommets économiques internationaux.
En même temps qu'il suivait avec passion la vie corrézienne, dont il ramenait la rumeur, le lundi matin, dans nos bureaux.

Cela étonna le président de la République. François Mitterrand, à qui je communiquais les notes de François Hollande, les remarqua vite, au point, insigne honneur de la part d'un président qui ne recevait jamais aucun collaborateur, de le faire venir dans son bureau et de bavarder avec lui.
Il y retrouva, tout autrement, sa propre passion pour l'enracinement local et pour les servitudes de la démocratie: passer tous les samedis et dimanches loin de chez soi, pour tenter de convaincre et de se faire élire.

J'ai peu à peu découvert que cette gentillesse n'était pas de la naïveté.
Il y avait chez ce jeune homme une très grande fermeté, une très grande cohérence de pensée, une très grande lucidité. Une étonnante ténacité tranquille. Apaisée et apaisante.
J'ai aussi découvert que son autodérision n'était pas de la timidité, mais une réelle volonté de se protéger de l'hubris consubstantielle à l'action publique.
J'ai beaucoup aimé travailler avec lui.

Travailler sérieusement sans se prendre au sérieux.
Peu à peu, j'ai vu se former en lui une pensée politique claire, autour de deux objectifs: la justice sociale et la construction européenne.
Les deux ne l'ont jamais quitté.
Aujourd'hui, ces deux engagements sont plus que jamais d'actualité.

1. La justice sociale, réalité inquantifiable, fruit d'une perception, est aujourd'hui au plus bas.
Et François Hollande en a fait, à juste titre, depuis trente ans, son ambition majeure. Il lui reste à apprendre à apprécier à leur juste valeur les entrepreneurs et les exigences de la concurrence : créer une entreprise, défendre sa compétitivité, même si cela permet d'être riche, mérite d'être encouragé. Le président devra en déduire que, contrairement à ce qu'a soutenu le candidat, les richesses créées méritent d'être moins taxées que les richesses transmises, les entrepreneurs moins que les rentiers. Et, en clair, qu'il est plus juste de taxer les patrimoines, les successions, les transmissions que les revenus.

2. L'Europe, elle, est aussi devenue l'enjeu principal de la vie publique française.
Cette élection nous confirme d'abord un théorème : nul ne peut être élu président de la République s'il n'est pas un proeuropéen convaincu. C'est parce qu'il était perçu proeuropéen que Nicolas Sarkozy a été élu en 2007 C'est parce qu'il a pris ses distances avec le projet européen qu'il a été battu en 2012.
Le principal défi du mandat qui commence sera justement la survie de l'Union européenne. Elle est, plus que jamais, menacée de se rompre, parce que l'euro ne peut résister sans s'appuyer sur un budget communautaire d'investissement. Et c'est l'Union, et elle seule, qui permettra de dégager les marges de manoeuvre financière nécessaires par les eurobonds, pour financer la croissance et donc l'emploi, les transferts sociaux et les investissements publics.
La solution de tous les autres défis en découle: l'immigration ne peut être gérée au mieux que par une action commune, en renforçant l'agence européenne en charge, Frontex, dont le nom n'a même pas été prononcé durant la campagne.
La politique étrangère sera beaucoup plus forte si elle est coordonnée.
La défense serait plus forte si elle était européenne. La justice sociale elle-même ne sera vraiment possible que dans le contexte européen.

Ici, François Hollande est particulièrement bien placé pour réussir.
A l'école de François Mitterrand, il a appris que rien n'est plus important que la justice sociale et l'Europe.
Mais que, s'il faut choisir entre les deux objectifs, il faut privilégier l'Europe, pour qu'elle se dote des moyens de réaliser la justice sociale. Il a aussi appris que, si les réformes les plus difficiles ne sont pas entreprises tout de suite, elles ne le sont jamais. Et que, pour être réélu à la fin de son premier mandat, il faut prendre au plus vite les décisions les plus impopulaires.

Il lui reste à savoir diriger seul: toute sa vie politique l'a amené à chercher des compromis avec ses amis, ses alliés, pour obtenir le meilleur consensus. Il n'est seul que depuis qu'il est candidat à la primaire.
Le président de la République est absolument seul. Et il doit décider, sans nécessairement chercher des compromis: rien n'est plus dangereux pour un pays qu'un président qui procrastine. Rien ne serait plus dangereux pour la France qu'un président qui n'aurait pas le courage de réduire les dépenses publiques, massivement, au détriment non des seuls très riches, mais aussi, parce que cela sera inévitable, des classes moyennes.

La preuve de son mandat sera dans la cohérence à trouver entre l'exigence de réduction de la dette publique, celle de justice sociale et celle d'Europe.
S'il échoue, en 2017, l'euro n'existera plus et notre niveau de vie baissera d'un tiers.
S'il réussit (et je crois qu'il le peut), la France, dans cinq ans, sera à l'avant-garde de la création d'une Europe fédérale, dont pourtant personne n'aura osé parler pendant cette campagne.
Cela ne serait pas la première fois que François Hollande surprendrait.

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