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Le blog de Pierre Lalanne
10 mai 2012

L'espoir est ce qui naît...

6 mai bastille nouvel obsImporte-t-il aujourd'hui de cultiver quelque nostalgie.
Une date, un bouleversement politique au coeur de notre république...
Un 10 mai...trente et un ans!
Quel évènement, pour celles et ceux l'ayant vécu, soutenu, encouragé :
- des responsables politiques de tout premier plan aux militants de base,
- du plus humble des citoyens aux personnalités en vue de la société civile,
- des plus anciens de nos villes et de nos villages aux générations émergentes...
A contrario, quel anéantissement, pour celles et ceux, historiquement opposés à tout changement, qualifiant la victoire de François Mitterrand de traumatisme sans précédent pour la France.
Que l'on se rappelle, à l'époque, les commentaires et les vociférations des partisans du président défait.
A en juger par des réactions post-électorales récentes, ces méprisables comportements demeurent d'actualité...

Que reste-t-il de cette période?
Faut-il énumérer la longue liste des mesures et des réformes mises en place dès le printemps 1981 par le gouvernement de Pierre Mauroy, et tant attendues par une majeure partie de la population?
On y reviendra plus tard, ici, parce que,
- les mémoires défaillent, hélas, le temps passant!
- ces mesures et ces réformes furent, en leur temps, violemment combattues, honteusement dénaturées et caricaturées par le camp du conservatisme.
- les anciens ont toujours souligné les aspects socialement positifs de la gauche, à chaque fois quelle gouvernait.
La preuve en est que, revenus au pouvoir, ou l'exerçant durablement, les partis conservateurs n'ont eu de cesse que de remettre en cause le modèle social français.

Pour l'heure, en ce 10 mai 2012, alors que la nuit impose sa plénitude et quand bien même le passé importerait-il, c'est avant tout l'avenir qui compte.
Souhaitons bien sincèrement bonne chance à François Hollande, choisi par la majorité des électeurs pour représenter le peuple à la tête de l'état.
Souhaitons-lui, aussi et surtout, bon courage, beaucoup de courage pour exercer la fonction suprême de la république.
Car, rappelons-le, à chaque fois que la gauche parvient aux responsabilités dans notre pays, de la plus modeste collectivité à la charge principale, elle doit, d'abord et avant tout, prendre en compte la faillite, les dettes et les déficits d'une droite rejetée par le suffrage universel. 

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