Aux armes et caetera...

14 mai 2012

Observons...
Oui, prenons le temps d'observer!
Nous sommes bien aujourd'hui le lundi 14 mai 2012.
L'évidence, si l'on consulte l'éphéméride.
Ou si l'on parcourt un quotidien habituellement qualifié du soir, alors que, généralement, le lecteur de province n'en dispose que le lendemain...
Heureusement la toile!!!

Oui, parcourir le journal, de la prime à la der.
Identifier les pistes principales de lecture, les centres d'intérêt.
S'y attarder par la suite.

Observons donc...
A priori, le pays serait en état de surchauffe sociale.
Quoi! des évènements d'une gravité extrême se fomenteraient en haut lieu.
Dans tous les domaines?
Au point de générer un vent de révolte.
Y aurait-il péril en la demeure?

L'histoire se répète.
Que l'on se rappelle le printemps de l'année 1981.
Sitôt François Mitterrand élu à la présidence de la république, se formaient groupuscules, officines, clubs, syndicats, mouvements, etc...
Bien marqués à droite de l'échiquier politique du pays.
A droite, droite?

Sans autre dessein que de s'opposer, s'opposer à tout prix, par tous les moyens.
Nous entrons en résistance affirmaient-ils sans ciller.
Résistance...à qui, à quoi?
A la gauche, pardi, tant, dans notre pays, apparaît-il insupportable pour le camp conservateur de céder, sinon de partager le moindre pouvoir.
Comme si, à l'époque, le septennat Giscard ne souffrait d'aucune réserve, de regards critiques, de nul rejet!
Comme si, aujourd'hui, le quinquennat Sarkozy aurait largement convaincu...
La Résistance, des évènements sanglants écrits à l'encre indélébile dans l'histoire de notre pays.
Ceux-là, à l'époque, en mesuraient-ils véritablement la symbolique?

L'observateur averti sait ce qu'il est advenu de la foultidue des mouvements nés de l'après 10 mai 1981. Et des parcours et des péripéties de plusieurs de leurs animateurs.
Le même observateur suppose que le mouvement réactionnaire aujourd'hui émergent s'élargira bientôt à d'autres chapelles, à d'autres corporatismes!!!

Aujourd'hui, importe-t-il d'abord de bien souligner que le président, désigné le 6 mai par le suffrage universel, n'entrera en fonctions que le mardi 15 mai.
Importe-t-il de regretter des comportements bien peu républicains.
On le suppose, écarté de la présidence de la république, le camp conservateur exacerbera son action publique par une opposition brutale. Si l'on en doutait ou si l'on considérait que l'expression politique, de nos jours, réside en des positionnements et des actes citoyens et responsables, que l'on observe les postures, depuis quelques jours, des principaux leaders de la droite et de médias tout à leur dévotion.
Alors qu'il se prépare à exercer la fonction suprême, assurons le président choisi par le suffrage universel de notre soutien républicain...mais aussi de notre vigilance citoyenne quant à la traduction dans les actes de ses engagements de candidat.
Et puis, pour terminer sur une note légère, osons le pari que la préoccupation de magistrats engagés les conduira naturellement à activer significativement l'instruction de plusieurs dossiers sensibles : Karachi, le financement des campagnes pour les élections présidentielles de 1995 et 2007, l'affaire Bentencourt, les écoutes téléphoniques de journalistes, etc...