Tu vois pas qu'on s'aime pas...

Ce qui se passe à l'étage supérieur, tout en haut d'un édifice, est il politiquement transposable à l'échelle locale?
On dira le sarkozysme pour simplifier...N'avait-on dit, aussi, en leur temps : le gaullisme, le pompidolisme, le giscardisme, le mitterrandisme, le chiraquisme. Alors!
Aurait-on pu tout aussi bien dire la droite, la bonne vieille droite, pour faire plus vrai, plus réel...ou plus couleur locale!
Quoi d'ébouriffant, d'autant qu'ici, comme ailleurs, s'évertuerait-on plutôt à la dissimulation.
A se demander pourquoi, le courant ne serait-il plus porteur...ou populaire?
A s'interroger, tant, ici ou ailleurs, exsudent actes, faits, décisions, déclarations et discours...
A s'enquérir, qui sait, d'une crainte d'avoir à rendre des comptes à celles et ceux que les réalités éprouvent.
On connut une extériorisation printanière plus fervente. Ah! ce tee-shirt arboré tel un étendard...

Alors, cette interrogation "le sarkozysme est-il soluble localement"...un pléonasme?
La question posée, reste à définir la doctrine. Le sarkozysme, c'est quoi?
Pour faire court, on se limitera aujourd'hui à l'illustrer par un triptyque identifiable aisément à l'intérieur d'une bastide.
Le verbe, toujours d'actualité.
Pour quelques uns, trois ou quatre, pas plus...une sorte de bougisme érigé en discipline de base, alors que dominerait plutôt l'immobilisme collectif.
Le retour à la surface des bonnes vieilles méthodes...autrefois un système...que l'on croyait ensevelies dans le tréfonds des pires souvenirs.
On y reviendra prochainement. N'y a-t-il pas à dire. Beaucoup à dire, deux ans après, deux ans déjà!

L'essentiel de la présente chronique s'attachera à un pseudo évènement comme les phénomènes de groupe en produisent parfois.
On ne dira pas fonctionnement d'un groupe, faute, de l'extérieur il est vrai, d'en percevoir la substance.
Au préalable, que l'on se rappelle.
Hier, deux ans déjà, des engagements, des assurances : la complémentarité d'une équipe, son unité indéfectible, son ouverture, sa modernité, sa motivation, sa disponibilté, etc, etc...
Soit, pourquoi pas.
Convenait-il, à priori, d'ironiser ou de mettre en doute la réalité d'aussi louables qualités, vertus ou sentiments. Affirmés avec tant de candeur!
Mais, les plus avertis, ceux par exemple ayant, en son temps, vécu quelque proximité avec l'un des protagonistes ou des relations in situ avec d'autres, qualifièrent les propos d'autoproclamation teintée d'une indéniable autosatisfaction.

Cela dit, encore fallait-il quelques préalables à ce qui suit.
Cela dit, développons objectivement l'objet de cette chronique. Oui, objectivement...
La réunion d'une assemblée délibérante, un mercredi en fin d'après-midi.
Quoi de plus ordinaire ici, pour qui les fréquente lorsque l'affichage public en fait état dans des délais permettant la planification d'un emploi du temps..
Oui, ordinaire, circonscrit même si l'on en juge par l'ampleur des échanges...réduits habituellement à la portion congrue.
Un seul donne lecture de feuillets préparés à son intention. Anonne, faudrait-il écrire, tant l'exercice apparaît laborieux. Au point de contraindre un rédacteur à de fréquentes interventions, corrections, informations ou précisions.
Pour le reste, un, deux, voire trois interviennent de temps à autre avec cette élocution un rien docte qui en impose, ou qui établit une hiérarchie ou un statut au sein d'un ensemble pourtant affirmé homogène. Interventions souvent en complément des propos de l'orateur unique, pour les contredire, les discuter, ou découvrir tel ou tel dossier!
Ambiance...
Les autres, les plus nombreux, prennent scolairement des notes sur des sujets, des affaires, des problèmes, des opérations ou des projets qu'ils découvrent. Se hasardent-ils à une question, osent-ils un complément d'information?
Les outrecuidants!
Rappelés vertement à l'ordre ou coupés sans nulle précaution oratoire.
Ambiance...
Qui sont-ils. A une époque, un indispensable apport numérique. A une époque, une image de jeunesse et des perspectives affirmées d'innovation, d'imagination, d'inédit, de dynamisme.
Que sont-ils devenus...
De simples machines à voter...
Que l'on s'en inquiète...une ascendance ou une proximité étaient ainsi considérées. A une période de déraisonnable gabegie. Il aura fallu quinze longues années à la collectivité pour s'en remettre.

Que l'on se rappelle une chronique de ce blog, au cours de l'été, rapportant la révolte d'un jeune élu.
Laver un peu de linge sale en famille, en public?
Que dissimule à peine la façade de la maison commune. Quelques dissensions, des lézardes. Profondes?
En son dernier point, l'ordre du jour de cette conviviale et fraternelle assemblée prévoyait de statuer sur la situation d'une jeune adjointe dépouillée de ses délégations.
A priori, délibération publique...Que nenni...
Sur la base d'une argumentation pour le moins curieuse...une question interne relative à une équipe...le huis clos était décidé à une faible majorité.
Ambiance...
Mais, pourquoi donc inscrire une question interne sur un ordre du jour à vocation publique. Et pourquoi donc priver l'assistance, somme toute assez nombreuse, de ses tenants et aboutissants?
Laver un peu de linge sale en famille, une constante?...mais, à l'insu des administrés et de la presse!
Prévenir un esclandre, des débordements?
Un véritable halali pour une jeune adjointe? Une double peine?
Qu'avait-elle ou non fait. On ne sait...Insuffisamment à droite?
Bref, que d'obscurité...parmi de si transparents édiles.
Que l'on patiente, généralement tout remonte à la surface un jour ou l'autre. Les gens sont si bavards...
Que l'on se rassure, la présence d'un correspondant semble de bon augure quant à l'investigation.
Sans compter qu'un bulletin, à la parution programmée...pour le début de l'année, devrait probablement apporter quelque souhaitable information.
Le lendemain, au grand jour, si l'on en croit d'ironiques commentaires à l'intérieur d'une place centrale, une jeune élue déménageait discrètement ses affaires!
Affaire à suivre donc...