Les souvenirs sont en vitrine...

Rareté de l'écriture ces temps derniers.
Quelques chroniques de temps à autre toutefois, dans l'intervalle. On l'aura constaté.
Situation préjudiciable à la consultation de ce blog?
Pas vraiment. Bien au contraire, si l'on prête quelque intérêt à la statistique.
L'addiction d'un lectorat? Emploie-t-on le terme dans la blogosphère?
Des liens, un attachement à une initiative? A son contenu, confondant parfois, atypique souvent, en tout cas original si l'on en croit bon nombre...
Une veille pour certains, plusieurs...un seul. Qui sait?
Rareté de la matière? Oui...et non...
Son abondance embarrasserait plutôt le choix du sujet.
A défaut, notamment sur le plan local, toutes les hypothèses aiguiseraient alors une plume!

Non, trois circontances autant particulières que différentes auront contribué à cette...comment dire...relative intermittence.
Un grand évènement familial, supposant toutes les priorités, la priorité et la meilleure disponibilité.
Un léger toilettage de ce support. Entreprise délicate pour le profane. A lui de prévenir de son mieux les sautes d'humeur  de l'informatique et de la toile. Ah! cette hantise de l'écran qui s'obscurcit subitement. D'où la prudence extrême. Quelques précautions. Progresser pas à pas, mesurer l'évolution du processus. Se hâter lentement, rien ne presse.
On avance...
Et puis, cette froidure...durable. Un sale temps d'hiver.
Un temps d'hiver, quoi! Propice à l'ouverture de chantiers les moins exposés aux éléments. Par exemple, l'incursion en un lieu, une pièce, à l'ordinaire fréquentée occasionnellement.
Les archives...
Quel travail, à n'en pas voir la fin.
Non plus, ces actions entreprises autrefois à plusieurs reprises. Un léger écrémage une fois l'an au mieux. D'une pile à l'autre. Jeter, garder et ainsi de suite...Une, plusieurs piles destinées au pilon et conservées néanmoins...encore un peu!
Non, cette fois-ci, les grandes manoeuvres. De l'exhaustif, du lourd.
Encouru le grand risque de susciter de nouveau cette espèce de déchirure qui se précise insidieusement le moment venu. Ah! la nostalgie qui vous étreint quand approche l'acte ultime.
Tant et tant de choses, de souvenirs...Quels qu'ils soient!
Tranches d'une vie : scolaire, estudiantine, sportive, professionnelle, associative, culturelle, militante, syndicale, politique, élective...personnelle et familiale. Des formations suivies ou dispensées.
Des archives soigneusement confiées en son temps par les plus anciens...ici.
Une passion immodérée pour la lecture, la musique, la recherche, l'information.
Rien que cela!
Avoir autant tardé ou plutôt différé serait de nature à favoriser les choix à définir ou les décisions à prendre. Conserver ce qui est indispensable au plan personnel, ce à quoi on est le plus attaché, ce qui s'inscrit dans la mémoire, locale par exemple, ce qui pourrait ou devrait encore servir.
Ecueil de taille. Se laisser entraîner par le ressac, feuilleter, parcourir ou, sans retenue, ne pas résister au plaisir d'une bonne relecture...
Avant le moment crucial, le point de non retour : archiver, recycler, bazarder. Donner ouvrages, revues, enregistrements divers à une association intermédiaire ou aux proches, faute de dynamique ou d'initiatives en une bastide dans le domaine culturel!
Un tri des livres à relire. Quelle ambition, quelle inconscience...et ceux qui s'ajouteront au fil des jours?
Même en cent ans...
Quelle destinée  pour les ouvrages et documents préservés de ce véritable raz de marée?
Le reversement, plus tard, de la partie publique aux archives départementales?
Leur numérisation, en partie. Hypothèse intéressante, d'autant plus que le maître expert de Marsac excelle dans le domaine...
Organiser une exposition publique pour la partie locale?
Par la suite, itinérante dans les quartiers?
Permettre aux plus anciens de retrouver émotions et souvenirs, bons ou moins bons, de ces trente ou quarante dernières années. Quelques particularités aussi, de grands moments, des difficultés vécues et mêmes supportées parfois dans une grande douleur fiscale.
Raffraîchir quelques mémoires défaillantes. Celles, notamment d'un cercle...d'amnésiques.
Procurer aux nouvelles générations des informations bien différentes de celles propagées par quelques uns...véritables zélateurs d'une autre époque. Les rapprocher de réalités qu'un souffle nouveau n'aura pu disperser. Pourrait-on aisément évacuer un historique. Le passé, pour ne pas dire un passif!
Convenons-en humblement. La mise en oeuvre d'une telle idée suppose à la fois une bonne logistique et surtout un hébergement.
Alors les solutions? Un peu d'imagination...